1. Préliminaires

Comme dans le département de philosophie, les crédits de formation universitaire ou European Credit Transfert System (ECTS) en théologie sont calculés en fonction d’un cumul d’heures de travail. En d’autres termes, les ECTS indiquent à la fois la valeur du cours, les heures du cours et le travail personnel que l’étudiant doit fournir pour chaque cours. L’attribution du quota horaire est répartie en différentes sections indiquées par les codes suivants :

• ES : Écriture Sainte
• TD : Théologie dogmatique
• PT : Patrologie et patristique
• HE : Histoire de l’Église
• TM : Théologie morale
• TSP : Théologie spirituelle
• DC : Droit canonique
• CC : Cours caractéristique
• LB : Langue biblique
• TES : Travail écrit semestriel
• SM : Séminaire

Le cycle A d’études théologiques au CSA est réparti sur trois années ou le Triennum partant d’une année fondamentale qui prépare à rentrer en deuxième année dans la densité des mystères de foi. La troisième année est l’année de synthèse permettant d’assurer l’interdisciplinarité de la monographie ou mémoire de fin de cycle. Ce qui exige d’une part, la validation de l’ensemble des cours, et d’autre part, la soutenance des thèses sanctionnée par un jury académique. Au terme de tout cela, est délivré le baccalauréat canonique de théologie.

2. Liste complète des cours du cycle de théologie

2.1. Écritures Saintes

2.2. Théologie dogmatique

2.3. Liturgie

2.4. Patrologie et patristique

2.5. Histoire de l’Église

2.6. Théologie morale et spirituelle

2.7. Théologie pratique et pastorale

2.8. Science des religions

2.9. Langue biblique

2.10. Examen de baccalauréat canonique de théologie

3.     Programmation des cours par niveau et par semestre

• Licence 1 : première année de théologie : 1er et 2ème semestre
• Licence 2 : deuxième année de théologie : 3ème et 4ème semestre
• Licence 3 : troisième année de théologie : 5ème et 6ème semestre

4. Travaux écrits

L’étudiant de théologie a déjà une « expérience d’études » acquise durant son cycle de philosophie. Cependant, il convient de la maintenir allumée. Ainsi, comme en philosophie, le CSA exige-t-il à l’étudiant la validation des travaux écrit en théologie sous la direction d’un professeur choisi par l’étudiant lui-même. Celui-ci a pour mission pédagogique d’aider l’étudiant à s’approprier la méthodologie de la recherche personnelle et de l’élaboration d’une réflexion théologique plus participative. À travers ses deux travaux écrits, l’aptitude de l’étudiant sera vérifiée, à savoir :

• analyser et exposer avec clarté une problématique,
• prendre du recul dans l’élaboration et la maturation de ses idées,
• acquérir une méthode de travail.

Les normes méthodologiques sont les suivantes : le travail est saisi : interligne 1,5 ; police : Times New Roman ; taille de police : 12 ; notes de bas de page et une page sur les références bibliographiques à la fin du manuscrit.

5. Validation du cycle de théologie et délivrance du diplôme de baccalauréat canonique de théologie

Conditions d’admission à l’examen 

1. Avoir été reçu au Baccalauréat ou avoir eu un diplôme équivalent en fin d’études secondaires.
2. Avoir été reçu à l’examen du baccalauréat canonique de philosophie ou validé certaines matières fondamentales, complémentaires obligatoires et optionnelles du cycle de philosophie.
3. Avoir la moyenne générale égale ou supérieure à 12/20 pour l’ensemble des six semestres couvrant le cycle de théologie.
4. Avoir rédigé les deux travaux écrits prévus durant le cycle de théologie avec une qualification minimale de 12/20.
5. Avoir rédigé sa monographie de fin d’études théologiques avec une moyenne minimale de 12/20.

Déroulement de l’examen écrit

1. Trois sujets au choix contenus dans différents domaines théologiques sont remis à l’étudiant dans la salle d’examen le jour prévu à cet effet. Les sujets sont tirés parmi la liste de quinze thèses, et l’étudiant dispose de quatre heures. Les thèses sont formulées par les enseignants du Centre Saint Augustin et soumise à l’appréciation de la Faculté de théologie de l’université catholique de l’Ouest, Angers/France. Elles sont distribuées aux étudiants au mois de novembre de la troisième année de théologie.
2. Les enseignants retenus pour les corrections disposent de 24 heures pour déposer les copies au secrétariat de l’examen.
3. Les résultats de l’examen écrit sont affichés au panneau d’annonce du Centre 24 heures avant l’oral.

Déroulement de l’examen oral

1. L’oral a lieu 48 heures après l’examen oral. Pour qu’il soit admis à l’oral, le candidat doit avoir obtenu une moyenne supérieure ou égale à 12/20 de l’épreuve écrite.
2. L’examen oral dure une heure par étudiant.
3. Le jury est composé d’un président, à savoir le responsable de l’affiliation de l’université catholique de l’Ouest, Angers/France ou son délégué, et de deux professeurs du Centre Saint Augustin.
4. L’étudiant soutient successivement trois thèses : la première est formulée à partir de sa monographie par le directeur et préparée par l’étudiant ; la deuxième thèse est tirée au sort par le jury ; la troisième thèse est tirée au sort par l’étudiant.

La délivrance du baccalauréat canonique de théologie est soumise à une opération d’addition : la moyenne obtenue des notes du contrôles des connaissances, c’est-à-dire devoirs et examens de chaque fin de semestre : 60% ; les travaux écrits 10% ; la monographie interdisciplinaire : 15% ; l’examen écrit et oral : 15%. Le tableau ci-après résume la l’explication précédente :

Les candidats qui, après délibération du jury, n’auraient pas obtenu la moyenne générale se verront délivrer une attestation de formation ; de même si l’ensemble des validations n’a pas été réalisé.

1. Notation, échelle des notes et appréciations

En plus de l’examen semestriel, l’étudiant doit être évalué au moins une fois dans chacune des matières au programme annuel de théologie, selon un mode choisi par l’enseignant : contrôle sur table, travail de recherche à la maison, compte rendu de lecture, compte rendu d’un séminaire, d’un colloque ou d’une conférence, etc. Dans le département de théologie, la notation est sur 20. La note et le diplôme sont attribués avec mention :

• De 10 à 11,9 : Passable
• De 12 à 13,9 : Assez bien
• De 14 à 15,9 : Bien
• 16 et plus : Très bien.

Les validations obtenues sont capitalisables. En cas d’interruption de la formation, le candidat pourra la reprendre en conservant les validations acquises.

SYLLABUS DES MATIÈRES THÉOLOGIQUES

ES 01 : Introduction à la Bible et initiation aux méthodes exégétiques, Blaise Pascal SAGNA

Dans l’histoire de l’Église, la manière dont il faut étudier la Bible n’a pas toujours été la même, et ce cours a pour but de familiariser l’étudiant aux principales méthodes exégétiques qui ont marqué ou qui marquent encore l’histoire de l’interprétation chrétienne de la Bible. Les exercices que nous proposerons à cette occasion permettront ainsi aux étudiants de savoir comment mettre en œuvre les outils nécessaires à l’étude d’un texte biblique, et de réfléchir aux enjeux du choix d’une méthode.

Bibliographie : ALETTI J.-N., GILBERT M., SKA J.-L. et DE VULPILLIÈRES S., Vocabulaire raisonné de l’Exégèse biblique. Les mots, les approches, les auteurs, Paris, Cerf, 2005 ; GIBERT P., Petite histoire de l’exégèse biblique, Paris, Cerf, Lire la Bible 94, 1992 ; GUILLEMETTE P., BRISEBOIS M., Introduction aux méthodes historico-critiques, Montréal, Fides, 1987 ; LACOCQUE A. (éd.), Guide des nouvelles lectures de la Bible, Paris, Bayard, 2005.

ES 02 : Pentateuque, Blaise Pascal SAGNA

Ce cours a pour objet l’étude des cinq premiers livres de l’Ancien Testament : Genèse, Exode, Lévitique, Nombres et Deutéronome. Nous procéderons en deux étapes. D’abord, nous nous intéresserons aux éléments que tous ces livres ont en commun, et qui expliquent pourquoi ils font partie du Pentateuque. Ensuite nous approfondirons notre connaissance de chaque livre en cherchant à comprendre son histoire, son style, sa théologie, sa structure … Du récit de la création en Gn 1-2 à la mort de Moïse en Dt 34, le Pentateuque est en très grande partie formé de célèbres récits, prières et lois dont nous préciserons l’origine et le sens. Nous espérons parvenir ainsi à définir son importance dans la Bible et dans la foi juive.

Bibliographie : CHARPENTIER, Étienne, Pour lire l’Ancien Testament, Paris, Cerf, 2003 ; GARCIA-LOPEZ, F., Comment lire le Pentateuque, Genève, Labor et Fides, 2005 ; LONGMAN, Tremper., DILLARD, Raymond., Introduction à l’Ancien Testament, Cléon d’Andran, Excelsis, 2006 ; RÖMER, Th., MACCHI, J.D., NIHAN, C (éd.), Introduction à l’Ancien Testament, Cerf, Labor et Fides, 2004 ; SKA, Jean-Louis, Introduction à la lecture du Pentateuque. Clés pour l’interprétation des cinq premiers livres de la Bible (Le livre et le Rouleau n° 5), Bruxelles, Lessius, 2000.

ES 03 : Livres historiques, Romuald GUÈYE

La deuxième partie du canon de la Bible hébraïque consacrée aux prophètes comprend : les prophètes antérieurs et des prophètes postérieurs. Avant de parler des livres historiques, il nous semble important de souligner que les livres qui forment le groupe des prophètes antérieurs sont classés parmi les livres historiques dans le canon catholique. L’objectif de ce cours est d’amener les étudiants à découvrir, à travers les textes, la place centrale de la terre et la question de l’organisation politique d’Israël, ceci depuis la conquête de Canaan jusqu’à l’exil du Royaume de Juda en 587. Comme approche, nous ferons une présentation succincte de l’organisation de chaque livre et tenterons de faire ressortir ses enjeux.

Bibliographie : RÖMER, Thomas, MACCHI, Jean-Daniel et NIHAN, Christophe, Introduction à l’Ancien Testament, Genève, Labor et Fides, 2009 ; BAGOT, Jean-Pierre et DUBS, Jean-Claude, Pour lire la Bible, Villiers-le-Bel, Biblio, 2005 ; GERARD, André-Marie, Dictionnaire de la Bible, Paris, Robert Laffont, 1990.

ES 04 : Livres prophétiques, Romuald GUÉYE

Une comparaison rapide des canons catholique et hébraïque montre que le prophétisme a plus de livres dans la Bible hébraïque que dans la Bible catholique. Dans la Bible hébraïque composée de trois parties[2] les prophètes sont placés au centre. La partie qui leur est consacrée renferme à elle seule vingt-et-un livres sur les trente-neuf. Si nous regardons du côté de la Bible grecque ou traduction des «Septante», nous découvrons une autre classification des livres dits prophétiques. En tant approche introductive, ce cours a pour but de permettre aux étudiants de saisir la spécificité des prophètes bibliques, le message central de chaque livre. Le cours veut également susciter chez chaque étudiant un vif désir d’approfondir l’étude des prophètes à travers une lecture personnelle continue. Comme moyens, nous partirons de textes clés pour chaque prophète. Pour cette raison, notre méthode se veut en grande majorité synchronique sans exclure la méthode diachronique.

Bibliographie : ANTHONIOZ, S., Le prophétisme biblique : de l’idéal à la réalité, Paris, Cerf, 2013 ; WALTER, V., Les prophètes, Ottawa, Lumen vitae/Novalis, 2008 ; RÖMER, T., MACCHI, J.-D., et NIHAN, Ch., Introduction à l’Ancien Testament, Genève, Labor et Fides, 2009 ; FERRY, J., « Les récits de vocation prophétique », EstB 60 (2002) ; LEMAIRE, A., Prophètes et rois. Bible et Proche-Orient (Lectio Divina. Hors-Série), Paris, Cerf, 2001 ; ASURMENDI, J., FERRY J., et FOURNIER-BIDOZ, A. Les livres des prophètes, I. Isaïe, Jérémie ; II. Ézéchiel, Daniel, Les douze petits prophètes, Paris, Bayard/Centurion, 1999.

ES 05 : Livres poétiques et sapientiaux, Romuald GUÉYE

Les livres dits poétiques et sapientiaux constituent la troisième grande partie de l’Ancien Testament des chrétiens. Dans un premier temps, ce cours s’intéressera à l’approche du monde selon le Proche-Orient ancien, afin de déterminer si l’on peut parler d’une spécificité de la sagesse hébraïque par rapport à celle des nations qui l’entourent. Si de façon stricte, la réponse est négative. Ne pourrait-on pas tout au moins admettre un aspect propre à la sagesse hébraïque qui la démarque des autres ? Dans un deuxième temps, le cours s’intéressera à chaque livre pour en tirer l’essentiel et donner le goût pour une lecture et une étude approfondie.

Bibliographie : RÖMER, Thomas, MACCHI, Jean-Daniel et NIHAN, Christophe, Introduction à l’Ancien Testament, Genève, Labor et Fides, 2009 ; RÖMER, Thomas, Les chemins de la Sagesse. Proverbes, Job, Qoheleth, Poliez-le-Grand, 1999 ; ALETTI, Jean-Noël « Séduction et parole en proverbes I-IX », VT 27 (1977).

ES 06 : Synoptiques et Actes des Apôtres, Romuald GUÉYE

Les évangiles sont le fruit de la mise par écrit : de la vie, des paroles et des œuvres de Jésus de Nazareth. Le terme vient du mot grec  εύαγγέλλιον (euaggelion)  composé de eu, bon et aggelion, message. Précisons que chez les grecs, le terme fait le plus souvent référence à un heureux message. Dans le Nouveau Testament, les auteurs l’utilisent avec la signification de message de salut. Cela se comprend car le nom de Jésus renferme déjà cette dimension salvifique. Chez Marc, ce message de salut est proclamé par Jésus lui-même (Mc 1,14-15). Parmi les quatre évangiles retenu par le canon, Matthieu, Marc et Luc sont qualifiés d’évangiles synoptiques. Ce cours sera principalement axé sur ces trois évangiles afin de permettre aux étudiants de comprendre la théorie des sources, de percevoir les similitudes, la théologie et la spécificité de chaque évangile. La partie du cours sur les Actes des Apôtres s’intéressera aux intentions de l’auteur, à la construction de son œuvre et à l’intérêt que suscite sa lecture de nos jours.

Bibliographie : STANDAERT, Benoît, Évangile selon Marc (L’), coll. Lire la Bible, 1997 ; JEREMIAS, Joachim, Paroles de Jésus. Le Message central du Nouveau Testament, Coll. Foi vivante, 1991 ; MELLO, Alberto, Évangile selon saint Matthieu, coll. Lectio Divina, 1999 ; MORA, Vincent, Symbolique de Matthieu, II, coll. Lectio Divina, 2001 ; JEREMIAS, Joachim Les Paraboles de Jésus, traduit de l’allemand par B. Hübsch, Le Puy, Mappus ; GOURGUES, Michel, Les paraboles de Luc. D’amont en aval (ScBi 3), Montréal, Médiaspaul, 1997.

ES 07 : Écrits johanniques, Romuald GUÉYE

Ce cours tentera au niveau de l’Évangile selon saint Jean de dégager la christologie johannique d’une part et d’autre part de faire ressortir l’intention de l’auteur du quatrième évangile envers sa communauté et pour le lecteur actuel. Concernant l’Apocalypse, il s’agira de décrypter les visages des communautés chrétiennes voilés par des images, puis de jeter un regard rétrospectif en conclusion sur l’Apocalypse en tant que Révélation.

Bibliographie : MANNS, Frédéric L’évangile de Jean à la lumière du Judaïsme, Jérusalem, Franciscan Printing, 1991 ; GROSJEAN, Jean, L’Ironie christique. Commentaire de l’évangile selon Jean, Paris, Gallimard, 1991 ; PETITFILS, Jean Christian, Jésus, Paris, Fayard, 2011 ; KAESTLI, Jean Daniel, POFFET, Jean Michel et ZUMSTEIN, Jean, La communauté johannique et son histoire : la trajectoire de l’évangile de Jean aux deux premiers siècles, Genève, Labor et Fides, 1990 ; PREVOST, Jean-Pierre, Pour lire l’Apocalypse, Paris, Cerf, 2006 ; MORGEN, Michèle, Les épîtres de Jean, Paris, Cerf, 2005.

ES 08 : Corpus paulinien, Romuald GUÈYE

La figure de Paul a beaucoup de choses à nous dire, car elle est incontournable dans les recherches sur l’Église du premier siècle et les premières communautés chrétiennes. Après la mort et la résurrection de Jésus Christ, Paul est l’un des principaux missionnaires de l’Évangile ayant favorisé le développement du christianisme primitif. Le but de ce cours est d’amener les étudiants à mieux découvrir cette grande figure de l’Église et à se familiariser avec ses correspondances. Deux sources nous serviront de point de départ pour aborder les questions générales sur sa vie et sa pensée ; il s’agit des Actes des Apôtres et de ses lettres. De façon plus précise concernant les lettres, nous nous intéresserons à leur classification et à leur structure.

Bibliographie : BERGE, Loïc, Autorité et liberté dans les lettres de Paul de Tarse, Lyon, Profac Théo, 2013 ; MARGUERAT, Daniel (dir.), Introduction au Nouveau Testament, son histoire, son écriture, sa théologie, (Le monde de la Bible 41), Genève, Labor et Fides, 20084 ; MARGUERAT, Daniel, Paul de Tarse, un homme aux prises avec Dieu, Poliez-le-Grand, éds du Moulin, 20083 ; QUESNEL, Michel Saint Paul et les commencements du Christianisme, Paris, Desclée de Brouwer, 2008 ; REYNIER, Chantal, Pour lire Saint Paul, Paris, Cerf, 2008 ; DETTWILER, Andreas, KAESTLI, Jean-Daniel et MARGUERAT, Daniel (dir.), Paul, une théologie en construction (Le monde de la Bible 51), Genève, Labor et Fides, 2004 ; E. BROWN, Raymond, Que sait-on du Nouveau Testament ?, Paris, Bayard, 2000 ; BAGOT, Jean-Pierre et DUBS, Jean-Claude, Pour lire la Bible, Villiers-le-Bel, Biblio, 2005 ; BOUTTIER, Michel et BROSSIER, François in « Cahiers Évangile », n°88 ; Collectif, Vocabulaire des épîtres de Paul, Paris, Cerf, 1986.

ES 09 : Épîtres catholiques, Blaise Pascal SAGNA

Ce sont les épîtres qui sont écrites par les autres apôtres que Paul (Pierre, Jean, Jacques, Jude). On les appelle « catholiques », c’est-à-dire « universelles », parce qu’elles ne s’adressent pas à des Églises ou à des personnes particulières, mais à un cercle plus étendu, voire même à l’Église dans son ensemble, et quelle que soit l’époque. Le fait de les étudier est donc l’occasion de dégager des thèmes théologiques et pastoraux aptes à éclairer les questions ecclésiales actuelles.

Bibliographie: COTHENET É., Les dernières épîtres : Hébreux, Jacques, Pierre, Jean, Jude, Paris, Centurion, 1997; MARGUERAT, D. (éd.), Introduction au Nouveau Testament. Son histoire, son écriture, sa théologie (Le Monde de la Bible 41), Genève, Labor et Fides, 2002 ; SCHLOSSER, J. (éd.), « Le corpus des épîtres catholiques » dans SCHLOSSER J. (éd.), The Catholic Epistles and the Tradition, Leuven : University Press, 2004.

SM 01 : Interprétation de la Bible, Blaise Pascal SAGNA

L’interprétation de la Bible est une démarche rationnelle et spirituelle par laquelle on cherche à comprendre un auteur ancien et inspiré. Le séminaire que nous proposons est donc l’occasion pour les étudiants de mettre en pratique ce qu’ils ont acquis comme connaissances exégétiques pour une bonne lecture de la Bible. Ils seront ainsi invités à faire tour à tour un exposé sur une partie d’un livre de la Bible, qu’ils auront choisie et préparée à l’avance. Bibliographie : COMMISSION BIBLIQUE PONTIFICALE, L’interprétation de la Bible dans l’Église, Paris, Cerf, 1999 ; CONCILE VATICAN II, Dei Verbum, Constitution dogmatique sur la révélation divine, texte et commentaire dans Parole de Dieu et exégèse, Paris, Cerf, Cahiers Évangile 74, 1990 ; PARMENTIER, É., L’Écriture vive. Interprétations chrétiennes de la Bible, Genève, Labor et Fides, 2004 ; RICŒUR, P., « La tâche de l’herméneutique », « La fonction herméneutique de la distanciation », « Herméneutique philosophique et herméneutique biblique » dans BOVON F., ROUILLER G. (éds.),  Exegesis. Problèmes de méthode et exercices de lecture, Neuchâtel, Delachaux et Niestlé, 1975 ; RICŒUR, P., L’herméneutique biblique, Paris, Cerf, 2001.

SM 02 : Méthodologie théologique, Thérèse NDIONE

La Théologie est la science ou l’étude de ce qui concerne Dieu et la foi. Toute l’histoire de la pensée chrétienne a donc eu comme but de comprendre, d’approfondir et de vivre ce mystère selon les contextes. Cela justifie la scientificité de la théologie et par conséquent, la nécessité d’une méthodologie de travail. Notre séminaire a d’abord pour objectif de présenter aux étudiants les outils pour un travail de recherche scientifique : méthodes de base pour les travaux écrits, règles de rédaction du mémoire. Des exercices pratiques accompagneront le parcours.

Bibliographie : SKA, Jean-Louis, « Les vertus de la méthode historico-critique » dans Nouvelle revue théologique, tome 131/4, octobre-décembre 2009 ; MESSI METOGO, Eloi, Théologie africaine et ethnophilosophie. Problèmes de méthode en théologie africaine, Paris, L’Harmattan, 1985 ; SAMBOU, Ernest et SINSIN, Jean, Méthodologie en sciences théologiques, Abidjan, Icao, 1997 ; POUGA, S., L’Écriture, âme de la théologie, Paris, Cerf, 2008.

TD 01 : Introduction à la théologie, Thérèse NDIONE

Comme l’indique l’intitulé, ce cours voudrait familiariser les étudiants avec les sciences de la théologie. Dans ses objectifs didactiques, il voudrait offrir aux apprenants la possibilité de recueillir les spécificités et différences caractérisant la théologie dans le concert des autres sciences et les aider à entreprendre une méthode d’étude théologique. Le cours sera divisé en quatre étapes : 1) le status questionis de la relation entre foi, pensée et expérience : nature, objet, sujet, but et méthode de la théologie. 2) Un parcours historique mettra en relief les grands moments de la théologie. 3) Les questions clefs de l’épistémologie théologique aussi bien dans la version spécifiquement catholique que dans la vision protestante et orthodoxe. 4) Une mise en évidence de l’unicité de la théologie selon la diversité des écoles et des disciplines. Enfin, quelques exercices de relecture théologique.

Bibliographie : JEAN-PAUL II, Fides et ratio, in EV 17, 1175-1399 ; LATOURELLE, R., Théologie, science du salut, Citadelle, Assise, 2005 ; AAV, Introduction à la théologie systématique, Paris, Cerf, 2008 ; YOUNES, M., Premiers pas en théologie, Profac, Lyon, 2010 ; BEDOUELLE, Thierry, Paris, puf, 2007 ; BORDEYNE, Ph. et VILLEMIN, L. (dir.), Vatican II et la théologie, Paris, Cerf, 2006 ; TORERELL, J.P., La théologie catholique, Paris, Cerf, 2008 ; LACOSTE, J.Y. (dir.), Histoire de la théologie, Paris, Seuil, 2009.

TD 02 : Théologie fondamentale, Claudio CARLEO

Ce cours de Théologie fondamentale partira du contexte historique de sa naissance, avant d’aborder son objet principal : Révélation et Crédibilité. Ensuite, dans sa méthode dialogique, nous étudierons les thèmes de l’Écriture et de l’Inspiration, de la Tradition, de l’Église, de la foi, de l’Inculturation, de l’Athéisme…

Bibliographie : NEUSCH, M., Les traces de Dieu. Éléments de théologie fondamentale, Paris, Cerf, 2004 ; RATZINGER, J., Foi chrétienne, hier et aujourd’hui, Tours, 1969 ; THEOBALD, Christoph, La Révélation… Tout simplement, Paris, éds de l’Atelier/éds Ouvrières, 2006 ; LAFONT, G., Peut-on connaître Dieu en Jésus-Christ ? Problématique, Paris, Cerf, 1969 ; CONCILE OECUMENIQUE VATICAN II, Constitution dogmatique Dei Verbum sur la Révélation Divine ; JEAN-PAUL II, Fides et ratio lettre encyclique sur la relation foi et raison ; WALDENFELS, H., Manuel de théologie fondamentale, Paris, Cerf, 1997.

TD 03 : Christologie, Camille SÈNE

Ce cours a pour objectif général de conduire à la largesse et à la profondeur du sujet pour introduire à l’intelligence du mystère du Christ. Pour ce faire, la première partie va concerner un bref historique de la christologie et de ses méthodes, insistant sur certaines christologies contextuelles. Dans une seconde partie, il s’agira d’étudier l’événement Jésus-Christ dans les Écritures, en soulignant les grandes images du Fils de Dieu. Dans une perspective plus systématique, nous aborderons alors le mystère même de la personne du Christ Sauveur. La dernière partie sera consacrée aux questions actuelles de la christologie en prise avec le pluralisme religieux et la problématique des christologies contemporaines.

Bibliographie : DORÉ, Joseph et al., Christologie, Paris, Cerf, 2003 ; DURRWELL, François Xavier, Jésus Fils de Dieu dans l’Esprit Saint, Paris, Desclée, 1997 ; PERROT, Charles, Jésus, Christ et Seigneur des premiers chrétiens, Paris, Desclée, 1997 ; RATZINGER, Joseph, Jésus de Nazareth, Paris, Flammarion, 2007 ; SESBOUË, Bernard, Jésus- Christ dans la Tradition de l’Église, Paris, Desclée, 2000 ; SESBOUË, Bernard, Jésus-Christ, l’unique médiateur. Essai sur la rédemption et le salut, Paris, Desclée, 2003 ; SOULETIE, Jean-Louis, Les grands chantiers de la christologie, Paris, Desclée, 2005.

TD 04 : Théologie trinitaire, Gennaro CICCHESE

Dieu est amour, Dieu trinité est au centre de la révélation chrétienne. Même si le terme trinité n’est pas proprement un héritage de l’Écriture Sainte, il est tout de même de haute signification théologique manifestant spécifiquement la nouveauté chrétienne. La Trinité, en effet, est la révélation de la relation d’amour entre le Père, le Fils et l’Esprit Saint et la manifestation de cet amour sur l’humanité. Donc, révélation dans l’histoire (trinité économique) qui renvoie au mystère de Dieu lui-même un et trine (trinité immanente) dont le cours présente une introduction au niveau historique, dogmatique et systématique.

Bibliographie : SAINT THOMAS D’AQUIN, Somme théologique. Dieu, Paris, Desclée, 1958 ; SESBOUË, Bernard, Histoire des dogmes, Paris, Desclée, 1994 ; DENZINGER, Heinrich, Symboles et définitions de la foi catholique, Paris, Cerf, 2001 ; BERTEN, Ignace, Croire en un Dieu trinitaire, Namur, Fidélité, 2008 ; COURT, Courth, Le mystère du Dieu trinité, Paris, Cerf, 1999 ; TILLICH, P., Théologie systématique I. Introduction. Première partie : Raison et révélation, Paris, Cerf, 2000 ; TILLICH, P., Théologie systématique II. Introduction. Deuxième partie : L’être et Dieu, Paris, Cerf, 2003 ; UKWUIJE, Bede, Trinité et inculturation, Paris, DDD, 2008.

TD 05 : Ecclésiologie, Thérèse NDIONE

Le cours propose une réflexion théologique sur la vie ecclésiale en tant qu’œuvre de l’Esprit et interprète la rupture et la continuité entre l’événement de Jésus reconnu comme Seigneur et la constitution des communautés de foi. À partir des textes ecclésiaux, notamment ceux du concile Vatican II, le cours étudiera les structures et pratiques sociales de la foi où prend forme une expérience ecclésiale diversifiée. L’étudiant devra donc s’engager dans une démarche de réflexion théologique sur le fait ecclésial issu de l’événement de la Pentecôte en faisant saisir comment cette réalité sociale et historique est articulée à la foi pascale et à la vie dans l’Esprit. C’est l’occasion de se familiariser avec les notions centrales sur l’Église, tout en opérant une ouverture à quelques questions œcuméniques.

Bibliographie : SESBOÜE, B., Hors de l’Église, pas de salut. Histoire d’une formule et problème d’interprétation, Paris, Desclée, 2004 ; BALTHASAR, Hans-Urs Von, Qui est l’Église ? réed. Parole et Silence, s. Maur 2000 ; CONGAR, Yves, L’Église, une, sainte, catholique et apostolique, Paris ; DUPUIS, Jacques, Vers une théologie chrétienne du pluralisme religieux, Paris, 1997 ; GIUSSANI, Luigi, Pourquoi l’Église, Paris, Fayard, 1994 ; KASPER, Walter, La Théologie et l’Église, Paris, 1990 ; DE LA SOUJEOLE, Benoît-Dominique, Le sacrement de la communion ; essai d’ecclésiologie fondamentale, Paris-Fribourg, 1998 ; SULLIVAN, F., Vatican II, bilan et perspectives T.2, Montréal-Paris, 1988.

TD 06 : Théologie de la grâce, Thérèse NDIONE

La « grâce » a plusieurs autres noms : faveur imméritée, miséricorde, pardon, amour, bienveillance gratuite de Dieu, salut, etc. Dans ce cours, nous insisterons sur la position de l’Église en mettant en lumière l’histoire de ce concept, son mode d’emploi, son lien avec le péché et les différentes controverses qu’il a suscitées dans la théologie chrétienne.

Bibliographie : SESBOÜE, Bernard, Jésus-Christ, l’unique médiateur. Essai sur la rédemption et le salut, Paris, Desclée, 2003 ; NEUSCH, Marcel, Les chrétiens et leur vision de l’homme, Paris, Desclée, 1985 ; SAINT AUGUSTIN, De la nature et la grâce ; TORRELL, Jean-Pierre, Saint Thomas d’Aquin, maître spirituel. Initiation 2. Paris, Fribourg / Éds universitaires de Fribourg, 1996 ; JEAN-PAUL II, encyclique Veritatis Splendor (1993). BARTHÉLEMY, D., Dieu et son image. Ébauche d’une théologie biblique, Paris, Cerf, 2004.

TD 07 : Eschatologie, Aurèle DA SYLVA

Ce cours comporte deux parties et abordera successivement l’eschatologie comme fin, c’est-à-dire la fin du monde et la mort de l’individu, la parousie comme accomplissement et comme jugement, c’est-à-dire le salut, la Jérusalem céleste, l’enfer et le jugement dernier.

Bibliographie : LADARIA, Luis F., Mystère de Dieu et mystère de l’homme, t.2, Anthropologie théologique, Paris, éds Parole et silence, 2011 ; SESBOÜE, Bernard, (dir.), L’homme et son salut, Paris, Desclée, 1995 ; THOMAS, Louis-Vincent, L’anthropologie de la mort, Paris, Payot, 1979 ; RATZINGER, Joseph, « La mort et l’au-delà » in Communio, Paris, Fayard, 1979 ; SONNET, J.P., « Le rendez-vous du Dieu vivant. La mort de Moïse dans l’intrigue du Deutéronome » in NRT, 123/3 (2001).

TD 08 : Pneumatologie, Camille SÈNE

Dans ce cours, le parcours de l’Écriture nous fera découvrir la révélation progressive de l’Esprit Saint, cet “Inconnu ». La Tradition vivante de l’Église nous montrera la richesse de la pneumatologie de l’Église d’Orient et le renouveau pneumatologique opéré durant et après le concile Vatican II, touchant la question du « Filioque ». Le cours nous conduira à redécouvrir la présence de l’Esprit lors de la création et dans l’humanité, sa présence dans la vie du Christ, sa venue en Plénitude à la Pentecôte pour la naissance et la vie de l’Église, et sa présence d’inhabitation dans le cœur et la prière des baptisés « temples de l’Esprit », la dimension eschatologique de sa venue.

Bibliographie :  COMBLIN, Joseph,  L’Esprit-Saint, Paris, Cerf, 1994 ; CONGAR, Yves, Je crois en l’Esprit Saint, Paris, Cerf, 1995 ; COSTE, René, L’Évangile de l’Esprit, Pour une théologie et une spiritualité intégrantes de l’Esprit-Saint, Paris, Cerf, 2006 ; FERLAY Philippe, Dieu le Saint-Esprit, Paris, DDB, 1997 ; LAURENTIN, René, L’Esprit Saint, cet inconnu, Paris, Fayard, 1997 ; MOLTMANN, Jürgen, L’Esprit qui donne vie, Paris, Cerf, 1999 ; PINCKAËRS, Servais Théodore,  La Vie selon l’Esprit,  Paris/Luxembourg Cerf-Saint Paul, 1996.

TD 09 : Mariologie, Émile Koffi Anani KOUMA

Nous voulons surtout dans ce cours, nous poser la question sur  la place et le rôle de Marie, Mère de Dieu, dans l’économie du Salut. Tout en montrant le caractère relationnel de la mariologie avec d’autres disciplines théologiques ou non (ecclésiologie, pneumatologie…), l’objectif est  de relever quelques points de la doctrine mariale, de la rencontre entre le mystère de Marie et le mystère de l’Église, ou encore la vie des chrétiens dans leur marche commune vers Dieu. Nous allons placer Marie au centre du dialogue œcuménique où nous passerons en revue les différents points de vue, les réformateurs en occurrence, ainsi que les difficultés récurrentes.

Bibliographie : DE BOISSIEU, B. et al. (dir.), Marie, l’Église et la théologie, Paris, Desclée, 2007 ; JEAN-PAUL II, Redemptoris Mater, Liberia Editrice Vaticana, 1987; PAUL VI, Marialis cultus, 1974 ; LAURENTIN, René, Court traité sur la vierge Marie, Paris, Lethielleux, 1967 ; BUR, Jacques, Pour comprendre la Vierge Marie dans le mystère du Christ et de l’Église, Paris, Cerf 1992 ; THURIAN, Max, Marie, Mère du Seigneur, figure de l’Église, Taizé, Les Presses de Taizé, 1962 ; CONGAR, Yves,  Le Christ, Marie et l’Église, Paris, Desclée de Brouwer, 1955 ; VACHON, Paul-Émile, Marie, chemin de notre foi, Le Charlesbourg  (Québec), Renouveau, 1987.

TD 10 : Théologie des sacrements I : généralités, baptême, confirmation, eucharistie et sacramentaux, Fassou Bienvenu LOUA

L’Église depuis l’Antiquité jusqu’à aujourd’hui, organise un cheminement graduel et progressif du devenir chrétien qu’elle appelle initiation chrétienne, initiation au sens d’insertion vitale dans le mystère du Christ et dans la vie de l’Église. L’expression  a été utilisée par les Pères de l’Église, principalement aux 4ème et 5ème siècle pour désigner les trois sacrements que nous appelons aujourd’hui : baptême, confirmation et eucharistie. L’objectif du cours de théologie sacrements I est de montrer aux étudiants que le terme d’initiation chrétienne se réfère à un commencement et qu’elle ne consiste en rien d’autre qu’en une participation sacramentelle à la mort et à la résurrection du Christ.

Bibliographie : CONGRÉGATION POUR LE CULTE DIVIN ET LA DISCIPLINE DES SACREMENTS, Le sacrement de la rédemption, Paris, Bayard, 2004 ; GAUTIER, J., L’Eucharistie, source de la prière chrétienne, Paris, Presses de renaissance, 2008 ; MAZZA, Enrico, L’action eucharistique. Origine, développement, interprétation, Paris, Cerf, 1999 ; BARON, A., Le baptême de Jean. Aux origines du rite baptismal I, Montréal, Médiaspaul, 2014 ; id., Le baptême de Jésus. Aux origines du rite baptismal II, Montréal, Médiaspaul, 2014.

TD 11 : Théologie des sacrements II : pénitence, onction, mariage, ordre et ministères, Fassou Bienvenu LOUA

Les sacrements sont ordonnés à la sanctification des hommes, à l’édification du Corps du Christ et au culte à rendre à Dieu. Ce sont les signes efficaces de la grâce de Dieu qui servent à l’enseignement. Quant aux sacramentaux, ils sont des signes sacrés par lesquels une certaine imitation des sacrements des effets surtout spirituels obtenus  grâce à l’intercession de l’Église. L’objectif de ce cours, qui portera sur les sacrements de mariage, de l’ordre, de l’onction des malades, de la réconciliation et des sacramentaux, est de montrer aux  étudiants que les sacrements supposent la foi mais qu’en plus de cela, par les paroles et les gestes, ils nourrissent la foi, la fortifient et l’expriment.

Bibliographie : FACULTÉ DE THÉOLOGIE CATHOLIQUE, « Ministères et services dans l’Église », actes de la huitième semaine théologique de Kinshasa, 1979 ; RIGAL, J., Ministères dans l’Église. Aujourd’hui et demain, Paris, Desclée, 1980 ; LÉON-DUFOUR, Xavier, Le pain de la vie, Paris, Seuil, 2005 ; Catéchisme de l’Église catholique,  Paris, éd., Mane/Plon, 1992 ; CLERCK, P ., « La Confirmation parachèvement du baptême, proche de l’ Eucharistie » in cresima, atti del VII Congrsso internazionale di liturgia, Roma, éd. E. Carr (Studia Anselmiana), 2004 ; CANTALAMESSA, R., Le mystère pascal, Paris, Salvator, 2000 ; HOPFENBECK, G., Pastorale de la confession, Paris, Salvator, 1966.

TD 12 : Œcuménisme, Camille SÈNE

Ce cours est une introduction à la notion d’œcuménisme, compris comme une visée des chrétiens de vivre l’unité. Les deux dimensions seront privilégiées dans notre enseignement : dimension historique et signification théologique. Concrètement, nous verrons les grandes périodes des divisions des Églises et leur articulation,  les normes et les principes de l’Église tels qu’ils apparaissent dans le document conciliaire, les différentes significations de l’œcuménisme et l’appréciation du dialogue œcuménique dans le contexte africain en général, et sénégalais en particulier.

Bibliographie : VATICAN II, Unitatis redintegratio ; DELUMEAU, J. (éd.), Le fait religieux, Paris, Fayard, 1993 ; JEAN-PAUL II, Lettre encyclique Ut unum sint, 1995 ; RATZINGER, J., Les principes de la théologie catholique, traduction française, Paris, Téqui, 1982 ; LAMBERT, B., Le problème œcuménique, Paris, Centurion, 1961 ; HÖFER, L., Pour une pastorale œcuménique, Fribourg, éd. du Chalet, 1965.

TD 13 : Théologie et christologie africaines, Jean-Claude ANGOULA

Par ses objectifs, son contenu, sa démarche et son orientation, le cours, divisé en deux grandes parties, se propose de répondre aux exigences de la formation à la recherche théologique en Afrique. La première partie, consacrée à la théologie africaine, comporte trois chapitres : les fondements proches et lointains, la schématisation ou grands courants et la méthode en théologie africaine. La seconde partie sur la christologie africaine contient deux chapitres : les figures du Christ dans la littérature scientifique en Afrique et les enjeux de la recherche et de la pastorale, dans un contexte où les nouvelles générations de fidèles en Afrique s’interrogent sur les conditions d’élaboration du discours sur l’identité et la mission du Christ.

Bibliographie : AWASI MBAMBI KUNGUA, Benoît, Panorama des théologies négro-africaines anglophones, Paris, L’Harmattan, 2008 ; AWASI MBAMBI KUNGUA, Benoît, Panorama de la théologie négro-africaine contemporaine, Paris, L’Harmattan, 2003 ;  DIOUF, Léon, Église locale et crise africaine. Le diocèse de Dakar, Paris, Karthala, 2001 ; ÉLA, Jean-Marc, Repenser la Théologie africaine. Le Dieu qui libère, Paris, Karthala, 2003 ;  KÄ, Mana, Christ d’Afrique. Enjeux éthiques de la foi africaine en Jésus-Christ, Paris, Karthala, 1994 ; TSHIBANGU, T., La théologie africaine. Manifeste et programme pour le développement des activités théologiques en Afrique,  Kinshasa, éd. Saint Paul Afrique, 1987 ; KABASÉLÉ, F. et al. (dir.), Chemins de la christologie africaine, Paris, Desclée, 2001.

CC 01 : Théologie des religions, Thérèse NDIONE

La théologie des religions pose la question du sens de la diversité religieuse en théologie chrétienne. Le cours visera à susciter l’aptitude à repérer les implications et à analyser les enjeux théologiques des affirmations d’auteurs ayant pris part à ce débat. Concrètement il se déroulera en deux étapes. La première consistera à exposer les différentes conceptions du pluralisme religieux fondées sur les notions de salut, d’alliance, de révélation et de proportionnalité. La seconde présentera les enjeux du dialogue interreligieux qui en découlent. Dans une démarche contextuelle, nous accorderons une attention particulière aux enjeux du dialogue interreligieux en Afrique de l’Ouest, notamment le dialogue islamo-chrétien considéré à partir d’une analyse des discours des synodes africains de 1994 et 2009.

Bibliographie : CONSEIL PONTIFICAL POUR LE DIALOGUE INTERRELIGIEUX, Le dialogue interreligieux dans l’enseignement officiel de l’Église catholique : du concile Vatican II à Jean-Paul II 1963-2005, documents rassemblés par Mgr Francesco Gioia, éds de Solesmes, 2006 ; DUPUIS, Jacques, La rencontre du christianisme et des religions : de l’affrontement au dialogue, Paris, Cerf, 2002 ; YOUNÈS, Michel, Pour une théologie chrétienne des religions, Paris, Desclée de Brouwer, 2012 ; KEMTCHANG, Joseph Koudé, Les enjeux théologiques du dialogue interreligieux dans la révélation chrétienne, Paris, L’Harmattan, 2009 ; BORRMANS, Maurice, Dialoguer avec les Musulmans : une cause perdue ou une cause à gagner ? Paris, éds Pierre Téqui, 2011.

SM 03 : Séminaire de préparation au baccalauréat canonique de théologie, Thérèse NDIONE

Ce séminaire prépare l’étudiant à aborder sereinement l’examen de baccalauréat canonique de théologie (épreuve écrite et épreuve orale). Comme méthode de travail, nous organisons des exposés par groupe de trois étudiants. Les sujets portent sur les thèses. Nous faisons appel à chaque enseignant dans sa matière pour suivre l’exposé et apporter sa contribution au débat qui s’en suit dans la classe.

TT 01 : Théologie de la liturgie, Bienvenu Fassou LOUA

Il s’agira de réfléchir théologiquement à l’importance de la liturgie dans la vie chrétienne, avec la proposition d’une analyse sur le contenu du terme « liturgie » et une précision sur l’expression « théologie de la liturgie ». On développera ensuite la relation de la liturgie aux trois personnes divines, puis à l’Église qui en est le sujet, tout en soulignant la dimension eschatologique de la liturgie et en montrant comment elle introduit l’homme dans les différentes faces du Mystère. Enfin, puisque la liturgie constitue le premier lieu de la vie spirituelle, à la lumière du célèbre adage « Les orandi, lex credendi », on saisira combien la liturgie est « la théologie en acte », expression pertinente de l’ecclésiologie.

Bibliographie : DE CLERCK, P., L’intelligence de la liturgie, Paris, Cerf, 2011 ; CASSINGENA-TRÉVENY, François La liturgie, art et métier, Genève, Solem, 2007 ; RATZINGER Joseph, L’esprit de la liturgie, Genève, Solem, 2001 ; DE CLERCK, P. (dir.), La liturgie, lieu théologique, Paris, Beauchesne, 1999 ; CASSINGENA-TRÉVEDY, Les Pères de l’Église et la liturgie, Paris, DDD, 2009 ; DE BOUYER, L., Le mystère pascal. Méditations sur la liturgie des trois derniers jours de la semaine sainte, Paris, Cerf, 2009 ; VON HILDEBRAND, D., Liturgie et personnalité, Genève, Ad Solem, 2008.

TL 02 : Sanctification du temps : Année liturgique et liturgie des Heures, Alessandro BIANCHIN

Le concile Vatican II a contribué à mieux centrer notre prière, voix de l’épouse qui s’adresse au Père à travers le Christ, notre époux. Dieu a crée tout l’univers à la louange de sa gloire. C’est l’homme qui peut reconnaître tout cela et élever à Dieu la prière de reconnaissance et de supplication.  Depuis l’Ancien Testament, les hommes ont célébré le mémorial des merveilles de Dieu et l’ont invoqué chaque jour. Dans ce cours, nous verrons comment l’Église a organisé la prière tout au long de l’année pour célébrer les différents événements de la vie de Jésus, à travers lesquels il nous sauve encore aujourd’hui. Les fidèles participent à la liturgie du dimanche mais aussi sanctifient le temps que Dieu nous offre chaque jour, à travers la liturgie des heures.

Bibliographie : CONCILE VATICAN II, Constitution sur la sainte liturgie, Rome 1963 ; Catéchisme de l’Église catholique, Liturgie des Heures 1174 – 78, Année liturgique 1163 – 86, Rome 2007 ; BROWN, Peter, Le culte des Saints, Paris, Cerf, 2007 ; ROUILLARD, Philippe, Les fêtes chrétiennes en Occident, Paris, Cerf, 2003 ; DE REYNAL, Daniel, Théologie de la liturgie des Heures, Paris, Beauchesne, 1985 ; BRAULT, Isabelle-Marie, Célébrer la splendeur de Dieu, la liturgie des Heures, Paris, CLD, 1997 ; TALLEY, Thomas J., Les origines de l’année liturgique, Paris, Cerf, 1990.

PT 01 : Patrologie et patristique I : avant Nicée, Sebastiano SANNA

Après avoir posé un certain nombre de repères et de définitions, nous nous intéresserons aux « Pères Apostoliques » : Clément de Rome et Ignace d’Antioche. La plus grande partie du cours sera consacrée aux principaux « Pères Apologistes » ou défenseurs de la foi : Pères grecs comme Justin Martyr et Irénée de Lyon, Pères latins comme Tertullien et Cyprien de Carthage. Ce cours mettra aussi en évidence le fait que la théologie des Pères de l’Église des II° et III° siècle s’appuie essentiellement sur l’argumentation scripturaire. Origène y trouvera à ce titre toute sa place. Nous nous efforcerons de mettre en lumière l’émergence d’un langage théologique conceptuel qui trouve dans le concile de Nicée (325) un moment décisif, celui de l’acte de naissance d’un langage proprement dogmatique dans l’Église.

Bibliographie : HAMMAN, A., Pour lire les Pères de l’Église, Paris, Cerf, 1991 ; DROBNER, H.R., Les Pères de l’Église. Sept siècles de littérature chrétienne, Paris, Desclée, 1999 [1994] ; LAPORTE, J., Les Pères de l’Église. I. Les Pères latins, Paris, Cerf, 2010 ; LAPORTE, J., Les Pères de l’Église. II. Les Pères grecs, coll. IPE, Paris, Cerf, 2010 ; POUDERON, B., Les Apologistes grecs du II° siècle, Paris, Cerf, 2005 ; HENNE, P., La Bible et les Pères. Parcours historique de l’utilisation des Écritures dans les premiers siècles de l’Église, Paris, Cerf, 2010 ; DE MARGERIE, B., Introduction à l’histoire de l’exégèse. 1. Les Pères grecs et orientaux, Paris, Cerf, 2009 ; DE MARGERIE, B., Introduction à l’histoire de l’exégèse. 1. Les premiers grands exégètes latins, Paris, Cerf, 2009.

PT 02 : Patrologie et patristique II : de Nicée à Grégoire le Grand, Sebastiano SANNA

La vie des communautés chrétiennes, du IV° au VI° siècle, est marquée par des événements majeurs : ad extra, l’ainsi-dit Édit de Milan de Constantin en 313, celui de Théodose en 380, les invasions barbares, le sac de Rome en 410 et la chute de l’Empire Romain d’Occident ; ad intra, plusieurs pas dans une définition toujours plus détaillée de la doctrine de la foi (notamment dans les conciles de Nicée, Constantinople, Éphèse et Chalcédoine), et les multiples voies de formation d’une identité chrétienne renouvelée, en réponse au nouveau contexte religieux, social et politique. Le cours, qui s’ouvrira avec une réflexion méthodologique sur l’étude de la patrologie-patristique-littérature chrétienne antique, voudrait permettre à l’étudiant de comprendre la vie et les œuvres d’auteurs de cette période, en relation avec plusieurs défis qu’ils ont eus à relever. De quelques auteurs est prévue une brève présentation durant le cours (Athanase, Eusèbe de Césarée, Hilaire de Poitiers, les Cappadociens, Ambroise, Jean Chrysostome, Augustin, Cyrille d’Alexandrie, Léon le Grand, Benoît de Nursie, Grégoire le Grand), tandis qu’une sélection d’autres auteurs plus vaste sera proposée pour la recherche personnelle. À l’étudiant, il est recommandé la lecture d’une œuvre patristique au choix, dans son intégralité.

Bibliographie : ROGIER, L.-J., AUBERT, R. et KNOWLES, M.D. (dir.), Nouvelle histoire de l’Église, Paris, Seuil, 1963 ; QUASTEN, J., Initiation aux Pères de l’Église, Paris, Cerf, 1963 ; DI BERARDINO, A. (dir.), Initiation aux Pères de l’Église, Paris Cerf, 1986 ; DROBNER, H., Les Pères de l’Église. Sept siècles de littérature chrétienne, Paris, Desclée de Brouwer, 1999 ; SIMONETTI, M., La crisi ariana nel IV secolo, Institutum Patristicum Augustinianum, Roma, 1975 ; MARKUS, R. A., The end of Ancient Christianity, Cambridge University Press, Cambridge, 1993.

HE 01 : Histoire de l’Église ancienne, Yvon César BANACKISSA

Le christianisme s’est transmis de façon diverse et variée. Sa perception aisée nécessite une bonne connaissance des bases de l’histoire ecclésiastique, sans laquelle la vision théologique s’en trouve affectée. Une solide connaissance de la Bible, des dogmes et de l’Église dans sa dimension plurielle, ne peut être imaginée sans une approche historique. L’histoire de l’Église permet d’ailleurs à la théologie de se prémunir des abstractions idéalistes et idéologiques. Ce cours aura à présenter l’histoire de l’Église ancienne dans ses dimensions essentielles : l’expansion géographique et la pratique interne des premières communautés, la production littéraire comme la réflexion dogmatique, le consensus brisé par moment par les controverses théologiques, la théologie et la politique, la foi et la piété sont autant de perspectives principales, à partir desquelles l’étudiant en première année de théologie se bâtira une connaissance basique des premiers siècles de l’Histoire de l’Église.

Bibliographique : SIMON, Marcel et ANDRÉ, Benoît Le judaïsme et le christianisme antique d’Antiochus Epiphane à Constantin, Paris, puf, 1991; MAYEUR et al., (dir.), Histoire du christianisme, Paris, Desclée, 1990-2000, 114 vol ; SAVART, Claude, Introduction à l’histoire de l’Église, Paris, Bayard, 2001 ; SQUARNEC, Michel, Deux mille ans d’Église par les textes, Paris, éds de l’Atelier, 1999 ; BAUR, J., 200 ans de christianisme en Afrique: une histoire de l’Église africaine, Kinshasa, 2001.

HE 02 : Histoire de l’Église au Moyen-âge, Yvon César BANACKISSA

Notre cours s’ouvrira sur l’avènement de l’Islam et le recul du christianisme en Orient (VII°-XI° siècle). Il s’intéressera alors à l’histoire du christianisme byzantin, à sa recomposition au X° siècle à la prise de Constantinople par les Turcs (1453). Notre attention se portera ensuite sur la chrétienté médiévale en Occident : sa genèse (VII°-X°/XI° siècle) ; son imprégnation dans les différentes dimensions de la société (XI°-XIII° siècle) ; les différentes hérésies et dissidences face auxquelles l’Église a eu à faire face ; le temps des croisades ; les crises qui marquèrent sa croissance et son déclin inexorable. La période du Moyen-âge fut d’autant plus tumultueuse pour l’Église que celle-ci connut à son sommet – la Papauté – une histoire faite de hauts et de bas : réforme grégorienne, conflits d’autorité avec les États, centralisme monarchique de plus en plus affirmé, délocalisation à Avignon, règne simultané de deux voire trois papes (schisme d’Occident). Enfin nous évoquerons ce que fut durant cette période du Moyen-âge l’histoire d’autres chrétientés, en Afrique comme en Asie.

Bibliographie : ARMOGHATE, Jean-Robert, MONTAUBIN, Pascal et PERRIN Michel-Yves (éd.), Histoire générale du christianisme des origines au XV° siècle, Paris, Puf, 2010 ; CHRISTOPHE, Paul, 2000 ans d’histoire de l’Église, Paris, Droguet-Ardant, 2000 ; COMBY, Jean, Pour lire l’histoire de l’Église. Des origines au XXIe siècle, Paris, Cerf, 2003 ; LABOA, Juan Maria et DUE, Andréa, Atlas historique du christianisme, Paris, Cerf, 1998.

HE 03 : Histoire de l’Église moderne et contemporaine, Yvon César BANACKISSA

Du début du XVe siècle au Concile Vatican II, il s’agira de faire état d’une histoire événementielle, mais aussi d’une histoire des hommes et des courants d’idées, ayant marqué l’Église. En nous focalisant sur les trois derniers conciles œcuméniques (Trente, Vatican I et Vatican II), nous considérerons particulièrement la Réforme Protestante et celle de l’Eglise catholique du XVI° siècle, les deux phases de l’évangélisation du monde aux XVe-XVIIIe et aux XIX°-XX° siècles, les différentes confrontations entre l’Église et les Lumières, l’anticléricalisme, les totalitarismes, le libéralisme, le modernisme et le positivisme.

Bibliographie : ALBERIGO, Giuseppe, Pour la jeunesse du christianisme : le concile Vatican II (1959-1965), Paris, Cerf, 2005 ; ARMOGHATE, Jean-Robert, MONTAUBIN, Pascal et PERRIN, Michel-Yves (éd.), Histoire générale du christianisme du XVI° siècle à nos jours, Paris, Quadrige-Puf, 2010 ; BEDOUELLE, Guy, La réforme du catholicisme (1480-1620), Paris, Cerf, 2002 ; CHRISTOPHE, Paul, Le concile Vatican I, Paris, Cerf, 2000 ; DELUMEAU, Jean et COTTRET, Monique, Le catholicisme (1470-1620), Paris, Cerf, 2002 ; PRUDHOMME, Claude, Missions chrétiennes et colonisation. XVI°-XX° siècle, Paris, Cerf, 2000.

HE 04 : Histoire de l’Église en Afrique et au Sénégal, Yvon César BANACKISSA

L’histoire de l’Église en Afrique recouvre trois grandes périodes : La période « ancienne » (I°-XV° siècle) est celle où l’Église s’établit en Afrique du Nord, en Nubie, en Égypte et en Éthiopie, mais que l’avènement et l’expansion de l’islam vont amener au fil des siècles à la disparition (Afrique du Nord et Nubie), à l’oppression (Égypte), à l’isolement (Éthiopie) ; la période « moderne » (XV°-XVIII° siècle), celle d’une entreprise missionnaire sans précédent, permis à l’Église de s’établir assez longuement mais pour finalement disparaître à nouveau (royaumes Kongo, de l’Angola, du Warri, du Mwene Mutapa au Zimbabwe) ; la période « contemporaine » est celle de l’enracinement de l’Église, parfois tumultueuse et contestée,  mais décisive, celle du temps des explorations (1800-1880), puis de l’établissement de l’Église au temps de la colonisation (1880-1960), enfin de l’indigénisation de l’Église au temps de l’indépendance (à partir de 1960).

Bibliographie : ARNAULD, Dominique, Histoire du christianisme en Afrique. Les sept premiers siècles, Paris, Karthala, 2001 ; DE BENOIST, Roger Histoire de l’Église catholique au Sénégal, Paris, Karthala, 2008 ; ARMOGHATE, J.-R., MONTAUBIN, P. et PERRIN, M.-Y. (dir.), Histoire générale du christianisme des origines au XV° siècle, Paris, Quadrige-Puf, 2010 ; PRUDHOMME, Cl., Missions chrétiennes et colonisation XVI°-XX° siècle, Paris, 2004 ; ARMOGHATE, J.-R. et HILAIRE, Y.M. (dir.), Histoire générale du christianisme du XVI° siècle à nos jours, Paris, Puf, 2010 ; COMBY, J., Pour lire l’histoire de l’Église. Des origines au XXI°  siècles, Paris, Cerf, 2003 ; Collectif, Église et Histoire de l’Église en Afrique, Actes du colloque de Bologne 22-25 octobre 1988 édités par Giuseppe Ruggieri, Paris, Beauchesne, coll. Religions, société, politique 18, 1988.

TM 01 : Théologie morale fondamentale, Caroline Marie MBENGUE

Ce cours comprend trois parties. La première aborde des généralités, à savoir : la théologie morale, son objet, sa finalité, sa méthode et ses sources. La deuxième partie montre et déploie l’enracinement scripturaire de la morale catholique. La troisième permettra une découverte de la théologie morale fondamentale de Saint Thomas d’Aquin, l’un des rares exposés synthétiques de l’ensemble de cette discipline dans la tradition chrétienne. Des ouvertures sur les débats contemporains seront proposées. Objectif : acquérir des notions fondamentales de la théologie morale : conscience, loi, volonté, péché, vertu, compréhension des spécificités d’une approche chrétienne de la vie morale. Bibliographie : BRUGUES, Jean-Louis, Précis de théologie morale générale, Parole et silence, Paris, 2002 ; JEAN-PAUL II,  La splendeur de la vérité, Paris, Mame/Plon, 1993 ; SAINT THOMAS D’AQUIN, Somme théologique, la IIae ; PINCKAERS, Servais, Les sources de la morale chrétienne : sa méthode, son contenu, son histoire, Paris, Cerf, 2007 ; THÉVENOT, Xavier, Compter sur Dieu, Paris, Cerf, 1992 ; THÉVENOT, Xavier, Morale fondamentale, Notes de cours, Paris, DDB., 2007 ; THÉVENOT, Xavier, Une éthique au risque de l’Évangile,  Paris, DDB-Cerf, 1993.

TM 02 : Bioéthique, Caroline Marie MBENGUE

La Bioéthique est confrontée à la différence personne- chose, tant à l’origine qu’à  la fin de la vie humaine. Comment répondre à l’appel éthique du vivant ? Comment la théologie, à la lumière de la révélation, peut-elle contribuer à développer la capacité de réflexion, d’argumentation et d’action face au débat difficile et complexe que suscite la pratique biomédicale ? Le pari de ce cours est de préciser, dans la première partie, le statut épistémologique de cette « science nouvelle ». À partir des pratiques de la science et de la médecine,  tels la Fivete, la gestation pour autrui, l’euthanasie, les soins palliatifs, etc. Nous tenterons, dans la deuxième partie, de dégager les enjeux théologiques et anthropologiques permettant à la fois d’exercer un discernement moral et de renouveler notre regard sur la réalité de la personne humaine.

Bibliographie : Biologie, médecine et éthique, textes du Magistère catholique, Paris, Le Centurion, 1987 ; TETTAMANZI, Dionigi, Les derniers moments de la vie, Paris, Salvator, 2004 ; Id., L’Évangile de la vie : Fondements  et Enjeux, Paris, Salvator, 2005 ; JEAN-PAUL II, Évangile de la vie, Paris, Mame /Plon, 1995 ; THÉVENOT, Xavier, Repères éthiques pour un monde nouveau, Paris, Salvator, 1982 ; Id., La Bioéthique, Paris, Le centurion, 1989.

TM 03 : Morale conjugale et familiale, Caroline Marie MBENGUE

La conjugalité, les liens familiaux sont aujourd’hui marqués par nombre d’incertitudes et d’hésitations. Prenant acte d’une culture de la liberté et du désir, de la déliaison et de la dissociation entre sexualité et mariage, entre conjugalité et parentalité par exemple, comment penser le sens du lien et de l’engagement conjugal ? À quelles conditions, la famille peut-elle être humanisante pour soi-même et pour la société ? Ce parcours aborde les fondements d’une théologie morale de la conjugalité et de la famille à partir d’une approche anthropologique biblique et théologique, pour proposer des repères et conduites ajustés à l’Évangile.

Bibliographie : SCOLA,  Angelo, Le mystère des noces, I. Homme et femme, II. Mariage-Famille, Paris, Parole et silence, 2012 ; QUERE, France, L’amour, le couple, Paris, Centurion, 1992 ; DE MUIZON, François, Homme et Femme, l’altérité fondatrice, Paris, Cerf, 2008 ; SAGNE, Jean Claude, L’homme et la femme dans le champ de la parole, Paris,  Desclée de Bouwer, 1995 ; JEAN-PAUL II, Les Tâches de la famille chrétienne, Exhortation apostolique, 1981 ; LACROIX, Xavier, L’avenir c’est l’autre, Dix conférences sur l’amour et la famille, Paris, Cerf, 2001 ; Id., Le corps de l’esprit, Paris, Cerf, 2002.

TM 04 : Morale affective et sexuelle, Caroline Marie MBENGUE

En un temps où la culture livre une image banalisée du sexe, à une époque où sommeille encore la tentation du dualisme entre esprit et matière, ce  cours propose d’abord une anthropologie cherchant à dégager les raisons fondamentales de la mise en valeur de la structure indissociablement charnelle, psychique et spirituelle de la personne humaine. Il s’interroge ensuite sur les fondements et les enjeux d’une éthique où se déploient les intuitions chrétiennes concernant le sens de la sexualité, le corps, l’amour et l’alliance conjugale. Enfin, les questions éducatives et pastorales, telles que les conduites juvéniles, le lien amour-sexualité-mariage ou l’homosexualité ne seront pas esquivées.

Bibliographie : BENOÎT XVI, Deus caritas est, Rome, 2006 ; LA DOCUMENTATION CATHOLIQUE, La sexualité, un don de Dieu, Hors série, Paris, mai 1997 ; LACROIX, Xavier, Les mirages de l’amour, Paris, Bayard, 2010 ; THÉVENOT Xavier, Repères éthiques pour un monde nouveau, Mulhouse, Salvator, 1982 ; SEMEN, Y., Jean-Paul II et la sexualité, Paris, Presses de la renaissance, 2004.

TM 05 : Doctrine sociale de l’Église, Pierre ANZIAN

La doctrine sociale de l’Église (DSE), en tant que foisonnement d’idées, toutes orientées par l’Évangile et visant à proposer des règles pour vivre une société plus juste où l’homme peut s’épanouir dignement, a vu le jour avec l’encyclique Rerum novarum de Léon XIII sur la condition des ouvriers. De Léon III à François, quels sont les textes majeurs de l’Église ? Les contextes ? Les sources ? Les principes ? Les thèmes ? Voici autant de questions auxquelles notre cours tentera de répondre. Au fond, ce cours vise d’abord et avant tout à proposer des principes de réflexion aux futurs pasteurs, ensuite à dégager des critères de jugement et enfin à donner des orientations pour l’action.

Bibliographie : MAUGENEST, D. (dir.), Le discours social de l’Église catholique. De Léon XIII à Jean-Paul II, Paris, Centurion, 1985 ; CONSEIL PONTIFICAL JUSTICE ET PAIX, Compendium de la Doctrine sociale de l’Église, Paris, Cerf, 2005 ; DESPAIGNE, Anne, Comprendre la doctrine sociale de l’Église, Tradition monastique, Flavigny-sur-Ozerain, 2008 ; PIAN, Christian, La pensée sociale de l’Église racontée à ceux qui n’en savent rien, Ivry-sur-Seine, éd. de l’Atelier, 2013 ; THORAVAL, Joël, Pensée et action sociales de l’Église, Les Plans-sur-Bex, Parole et Silence, 2014 ; CONFÉRENCE ÉPISCOPALE DU SÉNÉGAL, Paroles d’évêque (1963-2000), Dakar, Sep. 2001.

TPS 01 : Théologie de la vie spirituelle,  Pierre Marie NIANG

L’Esprit de Dieu est le protagoniste de la vie chrétienne. Sa présence au cœur du croyant suscite une prise de conscience qui, tout en se transformant en engagement vital, construit sa vie spirituelle, c’est-à-dire une vie dans laquelle le dynamisme de l’Esprit Saint actualise toutes les capacités de l’homme, ce qui, avec le concours de sa coopération, le porte à un développement continu. L’objectif de ce cours est de montrer aux étudiants  que la substance de la vie spirituelle se dévoile à tous les baptisés cohérents avec leur foi et nourrissant leur vie aux sources de la grâce divine. La vie chrétienne est l’ensemble des actes par lesquels l’homme, devenu chrétien par son baptême exercera son activité et tendra à réaliser le propre de sa vocation.

Bibliographie : BERNARD, Charles André, Traité de théologie spirituelle, Paris, Cerf, 2005 ; BOUVER, Louis, Introduction à la vie spirituelle,  Paris, Cerf, 2008 ; CONGAR, Yves, Les voies du Dieu vivant. Théologie et vie spirituelle, Paris, Cerf, 1962 ; THONNARD, F-J., Traité de vie spirituelle. À l’école de Saint Augustin, éd. Bonne Presse, 1959 ; DAGNINO, A. La vita cristiana,  Roma, Edizioni Paoline, 1969 ; La Prière  Africaine, Actes du deuxième colloque international du 10 au 12 janvier 1994, Kinshasa, éds Baobabs, 1994 ; MARTINA, C.M., Le désir de Dieu. Prier les psaumes, Paris, Cerf, 2004.

TSP 02 : Théologie pastorale, Yvon César BANACKISSA

Après le deuxième Concile du Vatican, la vision de la théologie pastorale a profondément changé, du fait de la redéfinition, mieux de l’élargissement du terme Église qui, dans le document conciliaire Lumen gentium, est enrichi de l’expression Peuple de Dieu. La théologie pastorale, du fait de sa référence historique au “Pasteur” identifié au Christ dans la Nouvelle Alliance, sous-entend l’action de toute l’Église en tant que Corps mystique du Christ et Peuple de Dieu dans sa dimension globale. Le virage effectué par le Concile remodèle justement le champ d’action de la théologie pastorale. Qu’en est-il réellement de cette discipline théologique dite pastorale dont les contours et la signification restent d’actualité ? Qu’est-ce que la théologie pastorale ? Ce cours permettra non seulement d’en poser les bases mais aussi de répondre de front à cette question qui n’exclura pas le parcours historique de cette discipline et les différentes formes d’engagements pastoraux ne se limitant pas aux stratégies d’enfermement dans les « ghettos paroissiaux ».

Bibliographie : BOURGEOIS, H., La Pastorale de l’Église, Paris, Cerf, 2000 ; CONGAR, Yves, Le concile Vatican II, son Église Peuple de Dieu et Corps du Christ, Paris, Beauschene, 1984 ; BUJO, Benezet , Introduction à la théologie africaine, Fribourg, Academic Press 2008 ; LEHMANN, Karl Kardinal et al., Karl Rahner, Sämtliche Werke, Band 16, Kirchliche Erneuerung, Studien zur Pastoraltheolgie und Strktur der Kirche, Verlag Herder, Freiburg im Breisgau, 2005 ; JEAN-PAUL II, Exhortation apostolique post synodale Christifideles laici ; BOURGEIOIS, H., Questions fondamentales de la théologie pratique, Bruxelles, Lumen Vitae, 2010.

TSP 03 : Théologie de la mission, Yvon César BANACKISSA

Cette discipline relativement nouvelle, même si elle s’emploie à revisiter une histoire longue de près de deux mille ans, a connu plusieurs définitions : Science de la communication interculturelle de la foi chrétienne, discipline scientifique en charge de la mission de l’Église, etc. La missiologie ou science de la mission s’appuie sur trois disciplines auxiliaires importantes : l’histoire, la théologie et l’anthropologie. La finalité du cours est d’étudier les origines de la missiologie ; d’analyser certains éléments terminologiques ; de voir le développement et la formation des programmes regardant le contenu des disciplines missiologiques et des écoles de missiologie, la relation de la missiologie avec le reste des sciences et présentation de la problématique herméneutique propre.

Bibliographie : LEGRAND, Lucien, Le Dieu qui vient. La mission dans la Bible, Paris, Desclée, 1988 ; BOSCH, David, Dynamique de la mission chrétienne. Histoire et avenir des modèles missionnaires, Paris, Karthala, 1995 ; BOSH, David, La transformation de la mission (version française), Queriniana, Brescia, 2003 ; COLLET, Giancarlo „…Bis an die Grenzen der Erde“ Grundfragen heutiger Missionswissenschaft, Freiburg, Herder, 2002 ; Neue Zeitschrift für Missionswissenschaft ; Stephen .B. Bevans-R.P. Schroeder, Teologia per missione oggi. Costanti nel contesto, Queriniana, Brescia 2010 ; VATICAN II, Ad gentes et Lumen gentium ; PAUL VI, Exhortation apostolique Evanelii nuntiandi.

TSP 04 : Homilétique, Vicenzo ABBATINALI

L’instruction « Le prêtre, pasteur et guide de la communauté paroissiale » de la Congrégation pour le clergé de 4 aout 2002, au numéro 14 dit : « Le prêtre a reçu le privilège de parler à Dieu au nom de tous, de devenir comme la bouche de toute l’Église ! ». Si cela se fait normalement dans la vie de prière, le prêtre a reçu la mission de convoquer l’assemblée chrétienne et lui annoncer la parole de Dieu, ce qui se fait surtout dans l’homélie. D’où l’opportunité, je dirai même l’urgence, de proposer un cours ad hoc aux candidats à la vie sacerdotale et missionnaire, formés au Centre Saint Augustin dans le but de les ouvrir à l’importance de l’annonce de la Parole de Dieu, qui se fait tout spécialement à travers l’homélie. On voit son importance dans la vie du peuple de Dieu, dans la tradition biblique, dans la tradition ecclésiastique jusqu’au Concile de Trente et surtout avec le Concile Vatican 2, qui nous offre deux Constitutions : « Dei Verbum » et « Sacrosanctum Concilium », l’une sur la Parole de Dieu et l’autre sur la Liturgie. On verra enfin l’homélie dans le projet liturgique-pastoral : la table de la Parole et l’homélie comme partie intégrante de la célébration, en s’inspirant des modèles que nous ont donné les Pères de l’Église.

Bibliographie : GARRONE, G, Parole et Eucharistie, Paris, Beauchesne, 1978 ; MICHONNEAU et VARILLON, F., Proposons la prédication, Paris, Cerf, 1963 ; TORRE, L. Della, La prédication dans la liturgie dans J. Gélineau, Paris, Desclée, 1971 ; FRANÇOIS, Exhortation apostolique Evangelii gaudium, 2013.

DC 01 : Droit canonique I : Normes générales/organisation de l’Église, Albert SÈNE

Le livre I : De Normis Generalibus, plonge les étudiants dans l’étude du droit canonique. Après une introduction à la notion de droit en général, le cours portera sur les principes et concepts fondamentaux du droit canonique. Seront étudiés tour à tour les notions de loi ecclésiastique, coutume, décrets généraux, actes administratifs particuliers, personnes physiques, actes juridiques, pouvoir de gouvernement, offices ecclésiastiques, prescription  et calcul du temps. Ce cours permet à l’étudiant de s’initier au vocabulaire technique du droit en général,  de comprendre les principes régissant le droit canonique en particulier, et de rentrer dans l’esprit de la rédaction du nouveau code.

Bibliographie : URRUTIA, Javier Francisco, Les normes générales – Commentaires des canons 1-203, Paris, éd. Tardy, 1994.

DC 02 : Droit canonique II : Fonction de sanctification de l’Église, Albert SÈNE

Nous nous trouvons ici dans l’ordre des trois fonctions de l’Église si souvent exprimées dans les textes du concile Vatican II. La fonction de sanctification de l’Église constitue le livre IV du nouveau code, subdivisé en trois grandes parties : sacrements, autres actes du culte divin, lieux et temps sacrés. Ces éléments intéressent aussi la liturgie. Cependant, le droit liturgique garde toute son importance. Il légifère sur les conditions de validité, sur la licéité des actes liturgiques, sur la capacité juridique des ministres ainsi que sur les dispositions entre ministres et fidèles. Ce cours est d’une importance capitale pour des candidats au sacerdoce, mais aussi pour tout fidèle, car « les actions liturgiques atteignent chacun des membres selon la diversité des ordres, des fonctions et de la participation effective » (can. 837).

DC 03 : Droit canonique III : Vie consacrée et biens temporels, Marie DIOUF

Ce cours est la troisième et dernière grande partie consacrée à la connaissance du code de droit canonique. Elle s’intéressera surtout aux can. 573-746 sur « les Instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostoliques » et aux can. 1254-1310 sur « les biens temporels de l’Église ». L’objectif n’est pas seulement de faire comprendre à l’étudiant que « nul n’est censé ignorer la loi », surtout lorsque celle-ci touche à l’état de vie dont on a librement fait choix. Le cours voudrait aussi proposer à l’étudiant des outils d’analyse, d’interprétation et de compréhension de la réalité parfois unique en un lieu ecclésial ou pastoral donné, afin d’en proposer quelques solutions.

CC 02 : Islamologie, John MALLARE

Ce cours a pour principal objectif de donner à l’étudiant une connaissance de base sur l’islam, du point de vue chrétien. Il comprend de thèmes diverses, tels que : l’histoire de l’islam, les califes bien-guidés et l’expansion de l’islam au monde jusqu’à nos jours. L’étudiant connaîtra aussi bien la vie du Prophète Muhammad que les sources de base de l’islam (le Coran et les Hadiths). Il y aura également une approche détaillée du dogme de l’islam et ses cinq piliers. Enfin, durant le cours, l’étudiant apprendra les concepts du dialogue interreligieux et quelques méthodes appliqués au contexte africain en général et plus particulièrement au contexte sénégalais.

Bibliographie : BORRMANS, Maurice, Pour comprendre les Musulmans ; Paris, Mediaspaul, 2010 ; CASPAR, Robert, Traité de Théologie Musulmane. Tome I : Histoire de la pensée religieuse musulmane, Rome, IT PISAI, 1996 ; CLARK, Malcolm et CHEBEL, Malek, L’islam pour les nuls, Paris, éd. First, 2003 ; GIOIA, Francesco Gioia, Le dialogue interreligieux dans l’enseignement officiel de l’Église catholique (du Concile Vatican II à Jean-Paul II, 1963-2005), Solesmes, éds de Solesmes, 2006 ; JOMIER, Jacques, Pour connaitre l’islam, Paris, Cerf, 1982 ; SULTAN, Sohaib et CHEBEL, Malek, Le Coran, Paris, éds First, 2009.

CC 03 : Religions traditionnelles africaines, Jean-Claude ANGOULA

Une étude descriptive et interprétative des Religions traditionnelles africaines (RTA) nous introduit dans les domaines de la vie africaine où, à travers parole et action, nous pouvons discerner la philosophie et les valeurs sous-jacentes. Pour faire des RTA un processus de réponses aux nombreuses crises africaines de l’heure, ce cours, composé de trois chapitres – caractéristiques fondamentales de l’univers religieux traditionnel, synoptique des différentes approches scientifiques et enjeux de nouvelles générations africaines, a pour objectifs d’aider l’étudiant à comprendre la « vision africaine du monde », à réfléchir aux concepts et au vécu des réalités religieuses traditionnelles et à les clarifier. L’expansion des religions monothéiste et des idéologies nouvelles a provoqué des mutations dans les RTA et les ont poussées sur leur ligne de défense. Nous verrons aussi ce qui peut incarner des éléments nouveaux dans les RTA sans perdre l’originalité de leur vie spirituelle.

Bibliographie : THOMAS, Louis-Vincent et LUNEAU, René, Les religions d’Afrique noire. Textes et traditions sacrés, Paris, Stock 1995 ; THOMAS, Louis-Vincent et LUNEAU, René, La terre africaine et ses religions. Traditions et changements, Paris, L’Harmattan, 1980 ; LUFULUABO, François. Valeurs des religions traditionnelles africaines selon la Bible et selon Vatican II ; MBITI, John, Religion et philosophie africaines, Yaoundé, Clé, 1972.

LB 01: Latin, Philippe Abraham TINE

Le cours d’initiation au grec et au latin (du Nouveau Testament) présente des éléments de morphologie et de syntaxe permettant aux étudiants de trouver des repères lorsqu’ils sont en face d’un texte grec.

Bibliographie : MORISSET, R.,  Initiation aux lettres latines, Cl. 4ème – L1, Cl. 3ème –L2 ; MAGNARD, Exercices latins (notions grammaticales et textes), classe de 6ème, Paris, éd. de  Gigord, 1965 ; PETITMANGIN, Grammaire latine, Paris, éd. de Gigord ; DESESSARD, C., Le latin sans peine, Paris, Assimil, 1966.

LB 02 : Grec, Philippe Abraham TINE

Comme le latin, la maîtrise du grec prédispose l’étudiant à être à l’aise dans la langue française et les écrits bibliques. À partir du niveau acquis durant le cycle de philosophie, ce cours  met en application ce principe en présentant des éléments de morphologie et de syntaxe permettant aux étudiants de trouver des repères lorsqu’ils sont en face d’un texte grec.

Bibliographie : ELLUL, D. et FLICHY, Odile, Apprendre le grec biblique par les textes, Paris, Cerf, 2003 ; CARREZ, M., Grammaire grecque du nouveau testament, Labor et Fides, 1996 ; ABEL, F.M., Grammaire du grec biblique, études bibliques, Gabalda, 1927.

LB 03 : Hébreu, Emmanuel Mensah KASSOU

Ce cours permet un esprit d’ouverture aux étudiants à l’exégèse, à la compréhension des textes et à mieux analyser les messages à transmettre aux fidèles. Il permet aussi de mieux connaître la langue de Jésus, son histoire et ses origines. L’hébreu est une langue morte mais nécessaire et très utile aux théologiens pour le vocabulaire et l’étymologie des  mots bibliques. Le cours comprend trois grandes parties : l’introduction, l’histoire de la langue et l’alphabet hébraïque.

Bibliographie : ROBERT, A., Grammaire hébraïque abrégée, Paris, Librairie Lecoffre 1981 ; MARCHAND ENNERY, Dictionnaire de la bible hébraïque, Paris, éds Colbo, 1986.

SM 04 : Sectes et nouveaux mouvements religieux, Yvon César BANAKISSA

La présence des « sectes » et « nouveaux mouvements religieux » à côté des églises est une réalité que l’on ne peut ignorer dans le champ pastoral. Un certain nombre d’Églises ont pris l’option de planifier leurs actions pour contrecarrer les idéaux de ces sectes et nouveaux mouvements religieux (cf. Nathalie Luca et Frédéric Lenoir, Secte. Mensonges et idéaux, Paris, Bayard, 1998). Ce séminaire se propose d’analyser, du point de vue théologique, les actions des Églises africaines. Il s’intéressera aussi à la définition des concepts ‘sectes’ et ‘nouveaux mouvements religieux’ à partir de la relation à l’Église.

SM 05 : Accompagnement spirituel et accompagnement des communautés chrétiennes, Nazaire DIATTA

L’étudiant qui termine son second cycle de théologie est tout de suite envoyé en mission pour mettre en application la formation reçue. Au milieu de plusieurs autres activités, l’accompagnement spirituel des fidèles et l’encadrement des communautés ecclésiales de base, se présentent comme des activités permanentes. S’ils sont peu valorisés, ils peuvent rendre la vie missionnaire et pastorale monotone et fragile. Ce séminaire est un « examen  de maturité ». Il voudrait aider l’étudiant une fois sur le terrain à disposer d’un peu de ressources et à inscrire son action dans le contexte d’une réflexion globale sur les problèmes et la vie des personnes vivant dans son lieu d’insertion pastorale.

SM 06 : Église et moyens de communication sociale, Agnès DIOUF

Il ne sera question dans ce cours ni de manipulation d’appareils (camera, caméscope…) ni de la réalisation de sketches ou de court-métrages. Il sera question d’une introduction à l’histoire ecclésiale des moyens de communication sociale. Les objectifs sont : initier l’étudiant au langage de la communication, le former de manière à être capable d’utiliser et d’apprécier ces moyens, savoir décoder les messages et acquérir un esprit critique face aux médias, le tout dans la perspective de la théologie chrétienne.

Bibliographie : Vatican II, Décret « Inter Mirifica » sur les moyens de communication sociale ; Pape François, « La communication au service d’une authentique culture de la rencontre », message pour la 48ème journée mondiale des communications sociales, le 24 janvier 2014 ; Benoît XVI, Exhortation apostolique Verbum Domini, septembre 2010 ; « Les médias : réseaux de communication, de communion et de coopération », message du Saint-Père à l’occasion de la 40ème journée mondiale des communications sociales, le 24 janvier 2006 ; Mgr John P. FOLEY, président du Conseil pontifical pour les moyens de communication sociale, « L’Éthique en Internet » et « L’Église et Internet » du 22 février 2002.

SM 07 : Église d’Afrique et du Sénégal : Questions disputées, Jean-Claude ANGOULA

« L’Église à l’heure de l’Afrique » (cf. Guy Mosmans) est un ensemble. Ce séminaire s’intéressera à une liste de pays/Églises en posant les questions les plus pertinentes, voire risquées, pour comprendre l’histoire des ruptures et permanences de ces deux ou trois dernières décennies. À chaque question étudiée –organisation et fonctionnement des Églises, finances, sacrements, sacramentaux, développement, etc., nous proposerons des solutions contre l’appauvrissement de la chrétienté africaine.

Bibliographie : LUNEAU, René, Paroles et silences du Synode africain 1989-1995, Paris, Karthala, 1997 ; MBEMBE, Achille, « Tensions entre le Vatican et les Églises locales » in Manière de voir. Le Monde diplomatique, n° 108, décembre 2009 et janvier 2010 ; MBEMBE, Achille, Afriques indociles. Christianisme, pouvoir et État en société postcoloniale,  Paris, Karthala, 1988 ; LUNEAU, René, Laisse aller mon peuple. Églises africaines au-delà des modèles, Paris, Karthala, 1987 ; SARR, Benjamin Sombel, Théologie du développement et inculturation. Questions de fondements,  Paris, L’Harmattan, 2011 ; LEGRAIN, Michel, L’Église catholique et le mariage en Occident et en Afrique, Paris, L’Harmattan, Tomes 1, 2 et 3 ;  Id., Mariage chrétien. Modèle unique ? Questions venues d’Afrique, Paris, Chalet, 1978 ; ÉLA, Jean-Marc, Le cri de l’homme africain, Paris, L’Harmattan, 1980.

TSP 05 : Histoire et théologie de la vie consacrée, Nazaire DIATTA

Puisque la grande majorité des étudiants du Centre Saint Augustin sont des religieux/ses, ce cours leur donnera des éclaircissements sur l’origine et le développement de la vie consacrée dans l’Église. Nous exploiterons les textes fondateurs de la vie consacrée.

Bibliographie : DUBOIS, J., Les ordres monastiques, puf, 1985 ; RONDET, M., La vie religieuse, DDB, 1984 ; JEAN-PAUL II, Exhortation apostolique Vita consecrata ; VATICAN II, Perfectae caritatis ; PARDILLA, Angel, La forme de vie du Christ au centre de la formation à la vie consacrée. Le cadre biblique et théologique de la formation, Rome, éd. Rogate, 2005 ; SARR, Benjamin Sombel, Théologie de la vie consacrée. Inculturation et nouvelle évangélisation. Tome 1. Problème d’inculturation, Paris, L’Harmattan, 2014.

[1] N.B. : Le thème de ce séminaire varie selon les années.

[2] Torah (loi = Pentateuque), Nevi’im  (Prophètes) et Ketouvim (les Écrits)